SHABURA ♥ RENTAL – Bonnes fesses entre deux chaises
L’année dernière, un certain Tamago Lemon a sorti une traduction anglaise du VN Shabura ♥ Rental ~Ecchi na Onee-san to no Eroero Rental Obenkyou~. Cela m’a donné envie de le relire et d’aborder un peu plus tôt que prévu les productions d’Atelier Kaguya. C’est sûrement l’un des plus gros monstres de l’industrie du nukige, et je pense que Shabura ♥ Rental doit être une pièce assez importante. C’est un studio à plusieurs branches, et celui à laquelle appartient S♥R est HonkyTonk Pumpkin. C’est une branche spécialisée dans des récits ayant des CG animés. D’un point de vue animation justement, c’est le seul VN de cette branche à avoir eu une adaptation animée. C’est d’ailleurs cette dernière qui m’a introduit à Atelier Kaguya.
Le pitch de Shabura ♥ Rental reprend celui d’un titre précédent : Ijira Rental.
Concrètement, il est question de sœurs qui acceptent de “prêter“ leurs frères à des personnes qui n’en ont pas. Que ce soit dans Ijira ou Shabura, il est affaire de protagonistes tristes de ne pas en avoir et qui sont très attachés à l’idée d’être considérés comme des vraies sœurs. Ce sont des histoires qui abordent l’inceste sur différentes coupes. Elle peut être complètement réel comme juste le fruit d’un fantasme qui révèle surtout un besoin d’avoir à ses côtés les caractéristiques d’un petit frère qui aime sa sœur. De fait, Shabura ♥ Rental comme Ijira Rental raconte d’abord le plaisir sexuel de faire l’amour avec un petit frère pour montrer parfois ensuite comment ce plaisir peut être dépassé et atteindre l’amour.
C’est par le regard du petit frère que ces histoires sont racontées. Dans le cas de Shabura ♥ Rental, je pense que cela peut être assez repoussant. Le petit frère de celui-ci, Shuuichi, est particulièrement chétif et timide. Il ose rarement dire ce qu’il pense et désire, ce qui l’amène à subir ce qui l’environne. Il est maître de rien. Il n’a pas confiance en lui et en ses compétences. Il considère qu’il est bon à pas grand chose, ce qui a le don fondamental de pencher cette croyance vers le vrai. Le point de départ de Shabura part justement d’un nouvel échec de Shuuichi : il a échoué à ses examens d’entrée pour l’université. Le voilà désormais avec un qualificatif qui résume bien l’estime qu’il se donne : rounin. Je trouve que c’est un personnage auquel il peut être difficile d’accrocher, même pour quelqu’un qui penserait quelque chose de similaire. Là c’est vraiment extrême. Autant il y a des moments où je suis sujet à rejoindre le personnage et avoir de l’empathie, autant il y a des moments où je ne peux pas et où j’ai juste envie de lui foutre des baffes. Mais c’est pas non plus une erreur de casting, c’est vraiment un choix conscient. Toute la narration de S♥R se construit vraiment sur sa personnalité.
Sans y porter trop d’espoir non plus, Shuuichi se dit que ça pourrait lui être bénéfique de réviser l’été dans la petite ville portuaire où sa sœur Nanami étudie. C’est un lieu en pleine campagne coupé de toute distraction qui a pour singularité d’avoir une université féminine spécialisée dans les études maritimes. Malheureusement, pour des raisons mystiques l’auberge où il avait prévu de loger se retrouve détruite à son arrivée. Plutôt que de rentrer bredouille chez lui, Nanami lui propose de l’héberger dans sa chambre de dortoir. Mais forcément, qui dit université pour filles, dit aussi dortoir pour filles. Shuuichi accepte malgré tout l’offre et va devoir apprendre à vivre au sein d’un bâtiment en toute discrétion. Le truc, c’est qu’il va très rapidement être repéré par 3 amies de Nanami dans des circonstances compliquées. Et avant d’accepter de garder le secret, ces dernières décident de lui donner une punition sexuelle. Les filles étant partagées entre le fait qu’il s’agit d’un potentiel voyeur pervers et leur curiosité. C’est un petit frère, vous comprenez ? Et au vu de sa personnalité, celui-là a l’air particulièrement testable. J’avoue que c’est un début qui me dérange un peu. Ce viol à plusieurs est d’autant étonnant qu’il est question de routes et potentiellement de romances après. Alors oui, cela a le mérite de donner le ton direct sur certaines routes, mais je regrette quand même son manque de contextualisation. Même si Nanami est du genre taquin, c’est quelqu’un qui prend soin de son frère. Pourtant, elle accepte que ses amis lui fassent subir ça comme si ce n’était rien de grave.
De manière générale, et Shuuichi ne manque pas de le souligner souvent, les 4 héroïnes de Shabura ont un rapport débridé avec le sexe. D’autre part, elles ont toutes déjà eu des expériences sexuelles avant que l’histoire du VN commence. Mais le VN n’aborde jamais la raison et la naissance de ce rapport. La seule chose qu’on peut saisir, c’est que les relations qu’elles peuvent avoir avec Shuuichi sont créatrices de voies inexplorées. Ce n’est pas une découverte unilatérale, car couvert par ce traitement parfois sadique, Shuuichi est amené à évoluer également. Comme quoi, peut-être que Nanami a estimé que son frère avait besoin d’être bousculé ainsi pour son propre bien ?
Sorties de cette punition, les 3 filles décident d’aider dans ses révisions Shuuichi aux côtés de sa sœur. Chaque fille se donnant une matière différente à enseigner à Shuuichi. Nanami gère la littérature japonaise, Riko l’anglais, Manatsu les maths et Minato les sciences. Le VN s’ouvre alors à une succession de choix demandant au lecteur de choisir sur plusieurs jours quels cours il veut faire. Et selon ce qu’il décide, Shabura bascule sur une route spécifique. Mais avant que ces choix soient de mise, le prologue apporte des échanges individuels avec chaque personnage qui donnent lieu à des débuts de rapports sexuels. Durant ces 4 rapports, le lecteur peut choisir avec qui Shuuichi veut perdre sa virginité. Sachant que même si c’est la première qui est choisie, Shuuichi est sujet à faire malgré tout les débuts de rapport avec les filles suivantes. Entre ça et la première H-Scene, Shabura ♥ Rental tient à cœur qu’on ne puisse pas se lier à un personnage sans avoir touché un tant soi peu aux autres personnages. Ce qui le révèle d’autre part, c’est qu’on peut rentrer dans une route d’un personnage même si on n’a pas perdu sa virginité avec. Chaque personnage ayant une route alternative si on n’a pas fait sa première fois avec :
• Nanami •
C’est un personnage que je trouve plus mystérieux que les autres. Elle a comme les autres un béguin pour son frère, mais elle l’exprime très peu explicitement par des mots. C’est le dernier personnage qui propose à Shuuichi de perdre sa virginité. Elle semble de prime abord hésitante à rentrer dans le même délire que ses amies, malgré le fait qu’elle partage les mêmes intérêts qu’elles et qu’elle leur donne son approbation pour être comme cela. Je trouve ça dommage que le VN ne donne que très peu d’informations sur ce qu’elle pense. Cela aurait été mignon. En l’état pour moi, c’est un personnage qui ressort encore plus que les autres comme avide de sexe. Le rapport de soumission qu’elle a avec Shuuichi accentue beaucoup cela. Ce que je trouve intéressant sur ce point c’est que Shuuichi a conscience de ce qu’il faudrait faire pour qu’il y ait un semblant d’égalité dans sa relation avec sa sœur. Il comprend au fur et à mesure qu’il y a un non-dit de la part de sa sœur, et que c’est sa manière à elle d’exprimer son affection. Ce n’est nullement pour le mettre à mal. C’est de l’amour vache. Celui-ci est donc partagé à l’idée de changer cela, surtout qu’il apprend d’autant plus à apprécier cela.
Dans la route où Shuuichi fait sa première fois avec elle, la soumission est davantage prononcée. Dans l’autre route, Shuuichi est plus sur la défense vis-à-vis du caractère de Nanami. Je préfère la tension de cette seconde route tout comme je trouve son intrigue plus stimulante. Par contre, je préfère largement les H-Scenes que l’on parcourt avec la première route. Je les trouve vraiment toutes bonnes. Je trouve moins intéressantes celles de la seconde. D’autre part, même si je suis moins fan de l’intrigue de la première route, je trouve sa conclusion meilleure.
Je trouve dommage que Nanami évolue si peu dans ses routes. Les fins donnent à voir quelque chose de ce côté-là, mais j’aurais aimé que les histoires amènent cela au cœur de ses routes. Je pense que le personnage aurait un bien meilleur potentiel ainsi. C’est un personnage qui a son charme. J’aime beaucoup son chara-design, je trouve qu’elle a des H-Scenes vraiment chouette et sa manière d’aimer est loin de me déplaire. Mais le fait qu’elle évolue si peu rend mon appréciation pour elle plutôt moyenne.
• Minato •
Histoire : ★
Personnage : ★
C’est un personnage qui est de bout en bout absurde. Que ce soit son amour, son rapport au sexe, son évolution dans les routes ou même son chara-design, tout est absurde. Et c’est ce qui la rend plus attachante pour moi. Son absurdité et ses histoires font d’elle un personnage qui est aux antipodes de Nanami. Tout est beaucoup clair. C’est un personnage qui dédramatise énormément le récit dans sa globalité. Sa présence fait vraiment du bien. Mon ressenti global de S♥R serait plus perplexe s’il n’était composé que des 3 autres personnages. Je trouve qu’elle donne vraiment à comprendre ce que veut être Shabura ♥ Rental et ce qu’il ne veut pas être. En dépit des taquineries dont est parfois sujet Shuuichi, c’est un VN à prendre avec la même légèreté et la même innocence que Minato. Tous les personnages restent bienveillants même dans les moments plus hard comme la toute première H-Scene.
La route où l’on ne fait pas sa première avec elle est très kinky et absurde. C’est une histoire qui a des airs ridiculement bon de “il faut sauver le monde”. Je suis plutôt surpris que ce ne soit pas cette histoire que tu as lorsque tu fais ta première fois avec Minato. Il y a quelque chose de l’ordre du coup de foudre avec Minato. C’est le premier personnage avec qui on peut décider de faire sa première fois. Et cette seconde route affilie beaucoup plus le sexe à l’amour. C’est l’amour aux airs de vanille qui triomphe là où c’est l’amour de la ”recherche” dans la première route. Cette route davantage romantique est l’une de mes routes préférées de Shabura.
Pour autant, j’aurais aimé que cette absurdité se retrouve davantage dans les H-Scenes. Par exemple, je trouve qu’il n’y a pas assez de choses qui soient faites par rapport à ses seins gigantesques. Une telle différence de taille entre corps et seins, ce n’est pas si courant que ça dans les VN. Au moment où j’écris ces lignes, vndb en relate que 109. En comparaison, les gros seins c’est 2106.
• Manatsu •
Elle est du genre franche, impatiente et brute de décoffrage sur les terrains qu’elle maîtrise. Sa relation avec Shuuichi joue beaucoup sur sa personnalité qui est facile à lire. Cela donne davantage une proximité de camaraderie comparativement aux autres personnages. Il y a une distance de genre beaucoup plus forte avec les autres filles. Avec Nanami, on a une admiration qui est mêlée à un fort rapport de dominant / dominé. Avec Minato, la distance est de l’ordre de l’absurde.
Ici, même si à mon désarroi ça arrive trop tard, on a beaucoup plus concrètement une relation amoureuse qui se met en place. Le délire autour d’une fausse relation frère-soeur est bien plus placé dans un à côté de leur relation.
De manière étonnante, c’est aussi le seul personnage à avoir un CG SFW. Pourquoi ce personnage a-t-il un tel privilège ? D’autant qu’elle n’est pas vendue comme l’un des personnages les plus importants. En tout cas, j’apprécie son existence. Par contre, cela révèle d’autant plus leur absence générale. S♥R est riche en CG, et je trouve qu’il aurait été d’autant plus s’il était composé d’autres CG SFW. Etre un nukige n’engage pas du tout une impossibilité d’en faire. Ce CG singulier convient bien à Manatsu.
La route que l’on obtient si on a fait sa première avec elle est composée de tropes de romance qui sonnent presque la vanille. Son histoire me semble beaucoup plus fragmentée. Je ressens moins une histoire où il y aurait un fil rouge. J’avoue avoir moins accroché à ça. Mais en même temps, c’est un bon bol d’air frais au milieu de toutes ces routes davantage extravagantes. Je suis aussi étonné dans cette route du rapport à l’amour qu’entretient Manatsu au regard de sa sympathie sur le sexe. On ignore d’où cela se vient. Et j’aurais d’autant plus apprécié ici d’en savoir davantage. On peut imaginer que Manatsu a eu des histoires avec d’autres personnes avant Shuuichi. Pour autant, c’est Shuuichi qui suscite chez elle pour la première fois une telle dévotion amoureuse.
La seconde route a un fil rouge plus fort ; autour d’une histoire de fantôme. Je la trouve plus stimulante et intéressante dans ses propositions. Elle est aussi beaucoup plus kinky. Il y a toujours ce même rapport au couple, mais je dirais qu’il s’agit d’une histoire qui va surtout raconter la transformation d’un couple vanilla en quelque chose d’autre. Pour autant, l’évolution des personnages me semble moins intéressante dans cette mouture. Mais cette transformation qui s’effectue de manière assumée est assez satisfaisante. C’est une route qui joue beaucoup sur la franchise et qui la distingue bien des autres routes avec plus que jamais une relation égalitaire.
• Riko •
Histoire : ★
Personnage : ★★
H-Scene : ★★
En terme de personnalité, elle se rapproche pas mal de prime abord de Nanami. Elle est du genre taquine et entretient aussi un fort rapport hiérarchique. Elle aime aussi ce qui est mignon, et elle trouve à ce sujet le caractère de Shuuichi très craquant.
C’est un personnage qui a aussi un traitement différent en matière de CG. Elle seule a un CG cropé et un insert sur un autre CG. Cela me semble surtout être une affaire d’économie, mais cela donne dans tous les cas une singularité au personnage.
Et en matière de singularité, elle a quelque chose d’autre que j’ai beaucoup apprécié et qui la différencie des autres : sa première fois. Celle-ci a une dramaturgie à part. C’est une première fois qui navigue entre des moments plus réalistes et des moments plus surréalistes. Et combiné avec le caractère de Riko, il y a un sentiment de développement que je trouve très efficace et qui rend cette première fois plus réussie que les autres.
Pour autant, je trouve que la route qu’elle débloque est moins intéressante. Là où dans les autres routes, l’apprentissage d’une matière est un point de départ qui emmène à des intrigues parallèles, ce n’est pas trop le cas ici. Et même si je perçois sa qualité d’être l’unique route comme ça, je trouve que ça donne une histoire davantage monotone.
Je préfère son autre route. Le fait de ne pas avoir eu de première fois déclenche un besoin immédiat d’être amoureux de la part de Riko. C’est d’autre part le personnage féminin qui intellectualise le plus ses actions. Elle est très explicative sur ce qu’elle vit et ressent. Cela a pour effet d’avoir un personnage sur cette route qui donne beaucoup de mots sur ses sentiments. Ce changement qu’implique aussi cette route, c’est une Riko beaucoup plus joviale. Conjointement, elle fait part d’une plus grande expressivité dès qu’elle se fait insérer dans les H-Scenes. J’aime beaucoup ça. Avec cette histoire, la question d’aimer Shuuichi dans son intégralité, et de ne pas limiter son amour à son entrejambe joue également un rôle important. Il en ressort un rapport amoureux beaucoup plus égalitaire. A la différence de l’autre route, de nouvelles péripéties s’ajoutent à celui de la révision. Les H-Scenes que donnent cette route sont celles que j’ai le plus apprécié du VN. C’est une route avec une certaine surenchère que je ne retrouve pas dans les autres histoires. Même si ici, une autre scène avec de la nudité intégrale aurait été encore mieux pour moi. De manière générale, je trouve que que l’éventail d’H-Scenes de Riko est la meilleure de tous les personnages. Je les trouve plus à mon goût et moins répétitives.
• Route harem •
C’est une route que je trouve décevante. Je perçois les routes harem comme des moments finaux assez explosifs. Et je trouve qu’il n’y a pas trop de ça ici. Il n’y a pas de véritables conclusions comme dans les autres routes.
L’histoire manque aussi cruellement d’évolution. J’aurais aimé une sorte de montée en puissance chez les personnages. On reste coltiné au statut de base qu’a Shuuichi et les autres au début du VN. D’autre part, l’histoire est diablement courte comparée aux autres. De la même manière, il y a très peu de scènes et très peu de CG. C’est d’autant dommage que cette courte histoire est sujette à de la répétition.
Je trouve ça vraiment dommage. Je pense qu’il y avait moyen de faire quelque chose de bien plus grandiose au regard de tout ce que propose d’autre part le VN. En l’état, cela ressemble plus à un petit bonus pour les “futés“ ayant trouvé comment obtenir cette histoire.
Et à ce sujet, je trouve qu’en matière de possibilités d’itinéraire Shabura ♥ Rental rate pas mal d’occasions. Le VN t’offre autant la possibilité de refuser la première fois avec tous les personnages que de décider de ne pas voir sur une journée les personnages, mais ne donne pas concrètement des histoires en retour. C’est typiquement pour ce genre de choses que j’ai l’impression que le VN a les fesses entre deux chaises. Je trouve qu’il est difficile, surtout au début, de savoir sur quel pas danser avec S♥R. On peut choisir des premières fois et des romances, mais on nous impose un début pas très sex friendly. Je trouve ça plutôt paradoxal. J’aurais trouvé ça plus intéressant que ce soit le résultat d’un choix ou bien que celui-ci soit plus contextualisé.
Shabura ♥ Rental est sur plusieurs terrains et ne va jamais vraiment pleinement dans une voie plutôt qu’une autre. Sortie de la route de Manatsu, il n’explique d’autre part pas assez ce qu’il veut être. Cela fait définitivement partie de son identité, mais un tel éparpillement peut avoir pour conséquence d’éparpiller tout autant l’appréciation de chacun. Et c’est complètement mon cas.
J’apprécie sans contexte Shabura ♥ Rental mais quand je pense à lui, c’est toujours inutilement complexe et empreint d’une certaine tristesse. Je suis très fan du travail graphique d’Arisugawa Chisato lorsqu’il a travaillé seul sur des HonkyTonk Pumpkin. Et j’aime vraiment beaucoup ce qu’il a fait ici. Le VN n’est pas avare en CG. J’en trouve certains de vraiment bonnes qualités. L’écriture est aussi vraiment loin d’être mauvaise et offre des évolutions de personnages qui savent être intéressants. Mais tout ceci m’est tellement altéré par les différentes directions du VN. Chacune de ces voies est loin de me déplaire, mais il me manque une base davantage solide sur laquelle je peux me poser pour apprécier davantage ces derniers.
Qu’en est-il des autres HonkyTonk Pumpkin ? Est-ce la même affaire ? Une patience va être de mise, mais je compte bien vous partager ma réponse en vous parlant encore d’Atelier Kaguya à l’avenir !
Wow, quel retour détaillé ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de compte rendu d’un jeu aussi complet, merci pour le partage. C’était plaisant de découvrir à travers tes yeux d’érudit du nukige tes impressions et appréciations des différentes routes et personnages, ainsi que sur ton avis global de la narration et ton ressenti.
J’ai eu l’occasion de jouer/lire quelques Otome game, et je comprends parfaitement cet effet miroir de ton côté. Pour ma part, j’ai surtout lu des SFW mais très agréables dans leur lot d’émotions apportés.
Au plaisir de lire d’autres reviews !
M-merci beaucoup ! C’est très flatteur (⊙﹏⊙) ! Pour ce genre de VN je suis d’autant attaché à l’idée de donner des retours qui vont plus loin qu’un « c’est bien pour se fapper ou pas ? ». C’est pas parce que c’est une intrigue qui tourne autour du sexe qu’il faut se contenter de le résumer à ça, n’est-ce pas ? Sinon l’industrie culturelle du sexe ne serait pas aussi prolifique et complexe ! Je suis donc très content que cette lecture t’ait été plaisante.
Je plussoie ton parallèle avec les otome. Les ressors narratifs d’un nukige ou d’un VN all-ages c’est de toute façon les mêmes racines : des relations interpersonnelles, régies par les codes du visual novel. En déplaise à certains ahah. C’est d’ailleurs bien pour ça que je mange de tout de mon côté. Pas de jaloux (●’◡’●) !