NAISSANCE DU JOURNAL ÉPHÉMÈRE – Un pas de plus vers une plus grande indépendance

Ces derniers mois ont été pour moi très riches. C’est assez fou comment ce que j’entreprends sur internet me semble prendre bien plus de proportions qu’auparavant. Mon enthousiasme déjà énorme à continuer l’aventure n’en est que plus alimenté.
Paradoxalement, c’est aussi durant ces mois que mes premières péripéties vis-à-vis de ce que je partage sont arrivées. Beaucoup de choses se sont accumulées, et il m’a fallu jusqu’à l’article d’aujourd’hui pour remettre de l’ordre dans tout cela.
L’événement le plus à propos à mentionner ici serait ma décision de ne finalement pas faire de streaming NSFW. J’en parlais pourtant depuis longtemps que je voulais en faire, mais je me suis vu confronté à une situation qui allait à l’encontre de mes valeurs. L’intérêt que j’éprouvais à faire ces streams était important pour moi et il n’était pas question de le laisser tomber. Ce que je ne voulais pas pour autant, c’était d’avoir une alternative par dépit. J’ai donc surtout réfléchi à quelque chose qui viendrait repenser mon intérêt pour le streaming. En cela, mes streams récents sur Phantasy Star Online 2 m’ont bien aidé.
C’est ainsi que je me suis retrouvé avec une solution qui, non sans défauts, me paraît bien plus pertinente que ce que je voulais faire de base : le journal éphémère.

Son nom est plutôt tacite et engage les limites auxquelles je suis confronté. Puisque partager du streaming NSFW ne m’est pas possible, c’est vers la vidéo qu’il faut se tourner. De ce bord-là, il n’y a qu’une seule chose : un hébergement qui n’est pas dépendant d’une plateforme.
Outre les problématiques de TOS qui peuvent tout autant me poser problèmes ; si vous vous demandez s’il est envisageable de partager du gameplay NSFW sur des plateformes comme Pornhub, sachez qu’à date de cet article c’est une mauvaise idée. Pour avoir moi-même testé Pornhub, c’est une plateforme qui a un système de validation de vidéos qui n’est pas viable. S’il y a bien des vidéos qui arrivent à être acceptées, d’autres ne passeront jamais pour des raisons assez mystiques. Le système de vérification n’est pas adapté au jeu vidéo, il semble ne pas bien comprendre de quoi il s’agit.
D’autant avec un hébergement qui n’est pas dépendant d’une plateforme, la question de coût est primordiale. Et qui dit hébergement géré par une entreprise dit quand même des règles pouvant potentiellement poser problèmes. Il s’agit donc d’avoir un plan B qui permet, sans bousculade, de conserver son format.
J’ai donc trouvé un moyen pour partager de la vidéo sans devoir obliger pour autant quelqu’un à télécharger la vidéo. Tout le monde peut visionner la vidéo directement à l’instar d’une vidéo YouTube. Ce procédé est sans coût supplémentaire de mon côté et j’ai aussi un plan B dans le cas où quelque chose coince un jour. Cerise sur le gâteau, tout est consultable directement depuis mon site internet.

Tout est une affaire de stockage. Avec cet hébergeur, j’ai la possibilité d’uploader jusqu’à un certain nombre de Go gratuitement. Une limite qui n’en est pas tant une que ça au vu de la façon dont je me suis positionné. Quand on regarde comment fonctionne un stream sur Twitch, celui-ci est par défaut rediffusable pendant un certain nombre de jours avant de disparaître. Si je supprime de fait au fur et à mesure des vidéos au profit de vidéos récentes, je ne fais que reproduire ce système. Par ce système, que l’on regarde en direct ou en rediff, cela fait appel à un visionnage d’un instant récent. Si j’applique cela à de l’hébergement pur de vidéo, je perds le direct, mais je peux grandement m’en rapprocher.
D’autre part, mon rapport avec le streaming et Twitch est une affaire de circulation. Ce que je fais là-bas est soit la résultante de quelque chose que j’ai abordé en article ici, soit va être la résultante d’un article que je vais écrire ici. Ce que je fais en streaming est dépendant d’une matière qu’est mon blog. Et c’est avant tout cette matière qui cristallise ce que je partage sur internet.

Dans la manière dont je dois procéder pour rendre disponibles les vidéos, c’est aussi un chemin plus court et plus saint qui est créé. Il n’est plus nécessaire de quitter mon site internet. La nécessite de devoir s’infliger une plateforme dont je ne partage pas certains principes est réduite. Le visiteur et moi-même pouvons rester davantage dans mon univers.
L’avantage d’un site comme le mien vis-à-vis d’une plateforme de vidéo ou de streaming est aussi la flexibilité de ce que je peux partager. Cela peut être juste du texte ou juste des images, comme tout cela en même temps.
Bref, je suis plus libre et indépendant avec le journal éphémère.

Ce que je fais avec le journal éphémère reste différent de mes articles, et il est important pour moi que celui-ci n’entache pas ces derniers. Je ne veux pas non plus que son accès soit invasif par rapport à ce qu’il y a déjà. C’est pour cela que l’agrémentation du journal ne se fera jamais par le biais d’articles et que son accès n’est pas prévu pour l’heure d’être à droite du site. C’est donc dans l’en-tête que celui-ci est accessible.

Le titre de la page est accompagné d’un parchemin. Je me suis dit que ce serait un bon moyen de le distinguer des autres pages de l’en-tête tout en le rendant plus voyant.

Je me refuse encore aujourd’hui d’être dans un système d’abonnement vis-à-vis de mon site. Savoir qu’il y a du nouveau contenu demande une certaine curiosité. Il faut prendre connaissance du calendrier ou aller regarder de temps en temps le site pour voir s’il y a de nouvelles choses. Il y a aussi la solution de me suivre sur Mastodon. J’annonce toujours là-bas quand je sors un nouveau contenu.
Il y a un côté pratique dans la mise en page de mon accueil avec mes articles, puisqu’un nouvel article apparaîtra toujours en premier, et chaque article a une date. Hors, avec mon histoire d’en-tête, le journal éphémère ne bénéficie pas de cette mise en avant. Et cela m’apparaît quand même important qu’on puisse savoir facilement s’il y a du nouveau contenu dans le journal. Le titre en en-tête est donc toujours accompagné de la date où il y a eu le dernier ajout. Et au vu de son format également, le même contenu sera partagé nativement sur Mastodon. A la petite différence près qu’il faudra quand même cliquer sur un lien pour regarder les vidéos.

J’ai introduit le journal éphémère par le biais d’un type de contenu NSFW, et c’est effectivement le premier contenu qu’il va y avoir dessus, mais celui-ci n’est vraiment pas à réduire à celui-ci. Le journal est un compte-rendu temporaire d’expérience davantage général.
Je parlais plus tôt de Phantasy Star Online 2. C’est un jeu qui a subi certaines mésaventures lorsque je l’ai streamé ces derniers mois. Déjà, sa présence qui devait m’être toute douce a été bien bousculée par l’accumulation des événements que j’avais à gérer d’autre part. Je ne me voyais aussi pas progresser autrement que par la poursuite d’un nouveau flux vidéo en direct sur Twitch. Flux en direct difficile à planifier à chaque fois. J’ai pas mal été confronté au début à des gros moments de farm, et ce n’était pas très agréable de devoir les faire de façon aussi condensé. En plus de cela, le mode streamer de New Genesis, pratique d’autre part, casse toute la dimension sociale du jeu pour peu de ne pas être en groupe. En somme, mes sessions sur le jeu ont été sujettes à pas mal de limites.
En cessant l’exclusivité d’une expérience qui ne serait que sur Twitch au profit de mon journal, ce même jeu pourra davantage respirer le jour où je referais des streams dessus. C’est un partage qui pourra également vivre sur d’autres formes.
En somme, mon journal est autant une porte à partager davantage qu’une porte offrant une liberté à multiples représentations.

Sa navigation est simple. Sur la page principale du journal, il y a une liste de comptes-rendus avec une miniature et une description à chaque fois. Chaque miniature amenant vers le compte-rendu qu’il dépeint. Les descriptifs, quant à eux, commencent toujours par la dernière date où quelque chose a été rajouté au compte-rendu.

C’est Legeclo: Legend Clover qui ouvre le bal.

Pour l’heure, il n’y a qu’un seul sujet disponible dans le journal. Mais celui-ci devrait se voir accompagner dans les semaines à venir.
Je pense que le sujet qu’il y a actuellement peut d’ores et déjà donner un bon aperçu de ce que je veux proposer. Celui-ci ayant, à date de sortie de cet article, à la fois du texte, des images et de la vidéo.

Si un sujet abordé par le journal trouve une fin, j’aimerais mettre en place quelque chose qui permettrait quand même de consulter certains de ses fragments de manière pérenne. Car si les contenus que je partage dans le journal sont temporaires, il n’en reste pas moins que tout est conservé de mon côté.
D’ailleurs, tous ceux qui seraient susceptibles de consulter ce journal peuvent tout à fait télécharger ce que j’y poste. Si c’est pour publier autre part ce qui a été téléchargé, bien sûr, je préfèrerais être mis au courant.

Cette nouveauté sur le site va changer pas mal de choses de mon côté en termes de dynamisme. Ce que j’aime d’autant, c’est que ça ne va pas pour autant changer grand-chose en temps de production. C’est aussi un soulagement d’avoir pu mettre ça en place. Cela ne me semblait pas gagné d’avance de trouver une forme qui me conviendrait. J’avais parlé lors de mon article des 2 ans du site que cette année serait sans doute plus calme et moins sujette à des changements, mais cela n’a pas vraiment été le cas jusqu’à présent. Je veux croire que je vais enfin avoir le droit à un peu de tranquillité ces prochains mois !

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