PRINCESS EVANGILE W HAPPINESS – Permis de sortir

En plus de proposer de nouvelles routes avec d’autres héroïnes, ce visual novel est une sequel à Princess Evangile. Vous pouvez retrouver mon avis sur ce dernier ici.

Dans mon avis sur l’épisode principal, l’un des reproches que je faisais été l’absence de routes pour cinq protagonistes féminins de Princess Evangile. Avec W Happiness, tout ceci appartient enfin au passé puisque toutes les héroïnes ont désormais leurs propres routes.


WH propose trois canons de lecture :
• Le premier permet de lire tous les chapitres d’introduction initialement présents dans l’épisode original.
• Le deuxième permet d’avoir de courts épilogues sur les héroïnes ayant déjà eu une route dans Princess Evangile.
• Le troisième, le plus important, offre les routes de toutes les héroïnes  “secondaires” du premier VN.

Avec ce fandisc, les lecteurs de Princess Evangile ont surement dû être surpris autant que moi.
Le concept même de l’épisode original se basait autour d’un cadre spatial strict, la Vincennes Academy. Un élément faisant pour beaucoup son point fort mais qui fut surtout frustrant pour moi. Seule la route de Chiho me semblait proposer quelque chose de véritablement différent. Une route faisant assez débat, souvent perçut d’hors sujet.
Dans WH, et particulièrement les séquels, minorités et majorités narratives se retrouvent presque inversées. Ayaka n’est plus à la Vincennes Academy, Rise est présidente du conseil des élèves… Le huis clos se fissure et laisse place à ce que j’attendais peut-être de manière prématurée dans l’épisode original : des nouveaux horizons.
La narration des routes secondaires s’est révélée être plus dans la veine de ce que j’aurais voulu avoir dans le premier VN. Malgré que leurs durées soient plutôt courtes, 4 chapitres, la progression de ces histoires amène à des émancipations plus radicales que dans les routes du précédent volet. Et cerise sur le gâteau, la directrice est quasi absente ☆ !
En fait, il y a quelque chose de très complémentaire qui s’observe entre Princess Evangile et W Happiness, par l’un se révélant plus enfermé autour de la Vincennes Academy et l’autre cherchant davantage à sortir des grillages de ce dernier.

En plus des nouvelles routes, quelques nouveautés mineures font leurs apparitions :
• On peut voir tous les sprites différents des personnages dans la galerie…
• On a l’occasion de voir toutes les héroïnes dans une autre tenue.
• De nouvelles musiques : elles se dégagent pas mal du reste de la bande-son. Elles apportent vraiment un grand vent de fraîcheur.

Je regretterais presque que ce WH ne soit qu’un fandisc, et pas un authentique épisode proposant de véritables suites. Les courts épilogues nous font finalement peu goûter à ce changement d’atmosphère que je désirais. Surtout que, à l’instar de PE, les H-Scenes remplissent un gros ratio des deux chapitres de chaque épilogue. Autant dire que j’ai encore de la peine pour ceux faisant la All-ages Edition.
Heureusement les routes secondaires sont moins radines, et sont de bons pains bénis pour tous ceux qui regrettaient l’absence de routes pour certaines héroïnes. Ruriko a enfin sa route, merci.
Je persiste toujours à ne pas comprendre pourquoi elle n’a pas eu le droit à sa route dans PE. Merde quoi, en plus Panterbell, l’animal de compagnie de Ruriko, c’est pas censé être la mascotte de PE ? En tout cas, j’ai pas mal apprécié sa route.

Désolé Chiho, c’est Ruriko ma véritable waifu de PE.

J’ai eu quelques autres surprises avec d’autres routes comme celle de Konomi, personnage dont j’étais très réfractaire auparavant. Un peu à l’image de la route de Ritsuko, on apprend à l’apprécier.
Autre mention pour l’histoire de Tamie, dont le changement d’environnement plus que radicale m’a bien fait plaisir.

Oui, c’est indéniable, j’ai passé un meilleur moment avec W Happiness. Il m’a bien fait relativiser le contenu de l’épisode principal.
J’étais content de découvrir la route de Ruriko, d’enfin changer de paysages avec Tamie et bien évidemment de pas avoir de directrice chiante au milieu de tout ça, oui oui.
Mais rien de transcendant non plus. Pas mal d’autres éléments intrinsèques demeurent : les dialogues souvent brodés pour pas grand-chose, sa narration prévisible, son mixage sonore ou encore son chara-design qui arrive toujours difficilement à m’émouvoir…

Au même titre que son grand frère, je ne trouve pas W Happiness extraordinaire. Ce n’est pas pour moi un immanquable à lire.
Mais je lui reconnais comme plus grande qualité de m’avoir un peu fait changer d’avis sur la “série” Princess Evangile.

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