JE ME CONVERTIS AU PC – Trahison et damnation

Que de mois mouvementés. Sans crier gare, différents changements s’opèrent en nombre autant pour mon site que pour ma vie de manière générale. Cela peut être des choses minimes, mais les rassembler côte à côte donnent définitivement le constat que je suis dans une période où je change et où je veux changer.

Un marqueur temporel représentatif à donner de cette évolution est mon passage de X à Mastodon. C’est un changement qui a été motivé par une volonté d’avoir une expérience davantage en phase avec mon approche d’internet. J’ai ouvert une grosse vanne en allant là-bas.
Je réinterroge de plus en plus les environnements dans lesquels j’évolue. Et mes envies d’avoir toujours plus une expérience personnalisée sur ce que je touche s’est fortement amplifiée.
Ce qui m’amène, inévitablement, au monde du PC.

Celui-ci n’est pas pour autant un monde qui m’est inconnu, j’ai toujours passé le plus clair de mon temps dessus. C’est surtout que jusqu’à présent mon interaction avec le PC s’est toujours limitée à des laptop et à des ultrabook. Cela ne m’a pas dérangé pendant longtemps, car j’ai toujours eu l’habitude de séparer certaines activités. Le jeu vidéo a surtout été concentré sur les consoles de jeux par exemple. Et j’ai même su m’acclimater des limites des tâches plus consommatrices, comme le montage vidéo.
Quand j’entends passer au PC, c’est dans le sens où j’ai décidé de tout centraliser dessus. Ce n’est pas une affaire de puissance ou de jeu, mais bien une histoire d’avoir une maîtrise plus forte sur les activités que je fais.

Par contre, effectivement, cette décision engendre bien de mon côté une nouvelle position sur le jeu vidéo et la puissance d’un ordinateur.
Pour ne rien perdre au change, j’ai décidé de monter mon propre PC avec l’optique de pouvoir au moins récupérer la puissance que j’avais sur ma Xbox Series X. Forcément, cela enlève bien des verrous que je me donnais sur des choses comme le montage vidéo. Et naturellement, en centralisant mes activités de jeux sur PC, et avec cette nouvelle puissance, c’est un parc de jeux bien plus grand qui m’est accessible.
Une part de moi savait depuis longtemps qu’un jour je passerais à cette configuration. Je ne savais juste pas quand. C’était assez logique pour moi, au vu de l’utilisation que j’avais déjà d’autre part sur PC.

La question de passer à une distribution Linux s’est pas mal posée, mais j’ai dû me résoudre à bien rester sur du Windows. Dans ce souhait d’avoir toujours plus un espace à mon goût, passer sur Linux est tout trouvé. Le problème reste pour moi le jeu vidéo. Vraiment, si j’étais un consommateur plus occasionnel, ou qui se coltine bien plus à des gros jeux populaires et aux jeux Steam, la question ne se serait pas posée et je serais passé dessus. Les progrès pour jouer sur Linux sont de plus en plus fous, mais il y a encore des limites qui m’embêtent. Je me suis aussi posé la question du dual boot, mais ce qui m’embête là c’est d’avoir des utilisations en doublon entre les deux systèmes. Avec ma manière de fonctionner, je ne peux pas avoir un second système qui n’aurait que des trucs “exclusifs” à Windows.
Mais comme la question de Linux s’est déjà posée dans ma tête, je passerai sûrement un jour dessus.
En étant sur Windows, c’est donc davantage une affaire de déconstruction pour obtenir un espace qui me convient, mais je suis arrivé à quelque chose qui me plaît.

C’est un déménagement qui interroge aussi ce qu’il va advenir de l’utilisation de mes consoles et de mes jeux. A l’heure actuelle, presque tout ce que j’ai est tournable d’une manière ou d’une autre sur un ordinateur. Je pense de fait en revendre une partie. Si je m’y prends bien, je devrai pouvoir rembourser facilement le coût de mon nouveau PC.
Je ne pense pas strictement arrêter de jouer aux consoles, mais ma consommation va clairement se réduire.

Ce qu’implique également ce changement pour moi, ce sont les succès. C’est quelque chose que j’aime beaucoup et dont je ne veux me séparer. Mais forcément, en passant sur PC tout cela change.
L’avenir de mon profil Xbox est plutôt compromis, même s’il ne devrait pas cesser complètement non plus… pour l’instant. Il y a bien des succès Xbox sur PC… mais ils sont peu nombreux, à l’instar d’Epic ou de GOG. J’aime ce sentiment de progression lorsque j’enchaîne les jeux autour d’un même profil, et ces derniers peuvent difficilement être au cœur de ce besoin. C’est malheureux, mais la plateforme la plus à même à répondre à ce besoin, c’est Steam. Mais même là, ce n’est pas comme s’il regroupait tous les jeux existants. C’est ce constat qui m’a fait dire qu’il était plus que temps pour moi de créer mon propre environnement qui regrouperait mes différentes progressions de jeux. Autant celles liées à ces plateformes-là que celles qui n’en font pas partie. Je reste quand même attaché à l’idée d’avoir des profils en ligne qui partage des progressions, mais je ne veux plus être dépendant d’elles. Je partagerai plus tard en détail le fonctionnement de mon environnement.
Par son catalogue plus gros, Steam est le lieu en ligne qui va être le plus alimenté en matière de progression. Jusqu’à présent, mon compte là-bas était plus ou moins un compte poubelle privé utilisé en mode réduit. L’idée de réaborder plus pleinement Steam avec ce compte me déplaît. Ce serait bien pénible d’enlever toute sa crasse. J’ai donc créé un nouveau compte, comme je l’avais fait sur Xbox quand j’avais décidé de me lancer dans les succès. L’ancien compte est renommé “Salsifi” et est désormais utilisé comme un compte secondaire.

Cela pourrait être aussi un bon moment pour enfin me lancer sur RetroAchievements ? Cela fait plusieurs années que je suis dans l’ombre la vie du site, mais que je n’ai jamais rejoint l’aventure pour autant. Quelqu’un travaille sur les succès de Star Ocean 3, cela pourrait faire un bon point de départ ? Je ne l’ai toujours pas dosé jusqu’à la moelle alors que c’est mon SO préféré. Cocasse. J’avais aussi imaginé commencer par du Kingdom Hearts. Il y a carrément des subset pour des run au level 1. Mais je suis moyen chaud de retourner aux versions PS2 en 30 FPS maintenant que j’ai goûté aux ReMIX. Il y a bien moyen de forcer du 60 FPS, mais cela demande d’utiliser des options ne rendant plus possible l’acquisition des succès. Et puis, de toute manière, vu que ce sont des jeux pas conçus de base pour tourner comme tel, ça peut parfois provoquer des problèmes. Mon utilisation de RA, ou de toute autre plateforme en ligne, est donc sujette à du cas par cas.
Après, rien ne m’empêche de répertorier des succès de RA et de les faire de mon côté sur la version que je préfère !

Toute la réflexion que je porte sur les succès est un bon exemple de ce qu’engendre chez moi un passage intégral sur PC. C’est un événement qui modifie définitivement le cadre de ma consommation culturelle. Les succès ne sont qu’une conséquence immédiate parmi d’autres qui viendront se greffer au fur et à mesure. Beaucoup de choses vont changer pour moi dans le futur. Et c’est évident que cela va avoir plusieurs incidences sur ce que je partage sur internet.
Mais comme je savais que le monde m’emmènerait un jour dans le monde du PC, je sais aussi que ce changement ne peut m’apporter que du plus dans la vie. J’ai hâte de vivre en profondeur les conséquences dont j’ai déjà conscience tout comme j’ai hâte d’être surpris par celles que j’ignore encore.

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